La saison printemps-été 2021 est inspirée par l’architecture des années 1930 selon certains architectes construction – des contours nets, limités au strict nécessaire, puisant dans le meilleur du style art déco son côté raffiné et luxueux.
Les couleurs ressortent, imitant les matériaux industriels, verre opale, béton, ardoises et surfaces métalliques réfléchissantes, parmi lesquelles certaines contiennent de fines particules métalliques qui ajoutent un brillant séduisant à une palette de teintes fraîches.
Le désordre est caché. Tout est net et simple. L’ordre règne et rien n’est laissé au hasard. Tout apparaît d’une riche simplicité. Les formes sont un mélange de combinaisons de courbes s’opposant à des lignes droites. L’antique contre l’ultramoderne.
Les surfaces peintes sont combinées en zones ultra mates et laques brillantes qui s’étendent côte à côte pour rendre un effet maximum. Une table peinte en belle laque est placée près d’un mur ultra mat avec un socle de lampe de couleur cuivre. L’aspect métallique est très important pour ce style, donnant une impression surprenante dont les éléments réfléchissants illuminent l’espace.
Ce style semblerait très onéreux mais il n’est pas nécessaire de dépenser beaucoup – on peut très bien atteindre ce résultat avec peu de moyens!
Du sculptural opposé aux lignes droites. Le désordre est caché, seul ce qui est nécessaire est visible. Les surfaces métalliques et brillantes sont soulignées en s’étalant juste à côté de murs ultra mats. Rien n’est laissé au hasard.
Après neuf années en entreprises de construction, un passage chez Portzamparc puis Valode & Pistre, c’est finalement en 2001 que Jean-Marc Lalo ouvre sa propre agence.
L’atelier d’architecture Lalo sème son style architectural aux « quatre coins » du globe, au service de la culture et du bien-être de l’usager. L’équipe développe également des logements individuels au style zen.
Contemplation.
C’est le mot-clef qui guide la conduite architecturale des projets de Jean-Marc Lalo, depuis qu’il a créé son agence en 2001. Avant cela et pendant neuf ans, il fut successivement métreur puis ingénieur travaux, pour enfin reprendre une formation à l’Ecole d’Architecture de la Villette. En parallèle à ses études, il a été recruté par Christian de Portzamparc pour participer au projet de la Cité de la Musique et ensuite rejoindre différents ateliers dont celui de Valode & Pistre avant de créer l’Atelier d’Architecture Lalo.
Le bien-être de l’usager est la règle d’or dans chacun des projets de cette agence qui s’est fait une spécialité des salles de cinéma. Sceaux, Kaboul, en collaboration avec Frédéric Namur Architectes, Tanger, Bamako… chacune a sa salle signée Lalo.
C’est chez Valode & Pistre qu’il a appris toutes les règles de scénographie propres à de telles infrastructures, « en travaillant sur la nouvelle génération de cinéma UGC », précise l’architecte. Puis, « un projet appelant l’autre, après celui de Kaboul, j’ai été appelé pour faire la Cinémathèque de Tanger. Toutefois, je ne voulais pas avoir cette spécialité cinéma, afin de nourrir la conception architecturale.