Le calepinage, vous avez déjà entendu ce terme mais il reste un mystère pour vous ? A quoi sert-il, comment l’utiliser ? Est-il essentiel à mon projet de carrelage ?
Carrelage : CALEPINAGE OU CALPINAGE ?
On trouve les deux orthographes. La technique dépend du type d’agencement que l’on veut réaliser. Pose droite ou diagonale, à bâton rompu, en opus romain etc. Il s’agit de calculer le nombre de formes identiques, des carreaux par exemple, nécessaires pour couvrir une surface donnée.
Cette technique de répartition des carreaux de carrelage permet de réaliser des motifs réguliers et géométriques. Même s’il existe des types de carrelages spécialement conçus pour réaliser des calepinages complexes, il est possible de réaliser des motifs avec n’importe quel type de carreaux.
Choisissez votre technique de calepinage avant l’achat des carreaux. Attention à la quantité de carrelage qui varie fortement d’une technique à l’autre : par exemple, la pose en diagonale induit plus de chutes que la pose à fond perdu. Pour déterminer le départ de pose il faut, à ce moment là, prendre du recul : définir la plus grande ligne droite. Calculer l’ensemble pour ne pas avoir trop de perte.
Son rôle est essentiel pour équilibrer les lignes et participer à l’harmonie d’ensemble de la pièce. Il aide aussi à déterminer au mieux le tracé et le point de départ du chantier ainsi qu’à minimiser les pertes.
Des logiciels peuvent vous y aider comme LOGIceram , logiciel spécifique pour le calepinage, le calcul et la visualisation de carrelage de sols et murs. Ou alors demandez à votre Artisan carreleur à Foix qui vous conseillera.
Carrelage en pratique
-Comme nous venons de le voir, le calepinage sert à minimiser les pertes et à calculer au plus juste le nombre de carreaux nécessaires.Mis en couleurs, ce plan de pose vous permettra d’affiner la composition.
-Le sol devra par ailleurs être parfaitement préparé pour obtenir une surface plane et un support lisse.
-Un bon carreleur travaille en “trompe-l’œil” pour masquer les imperfections d’une pièce. Même si on maîtrise parfaitement la technique, rien ne remplace l’observation. Il faut toujours se souvenir que l’œil ne doit jamais être choqué. Lors de la pose à blanc, il faut savoir regarder et prendre du recul.
-Calculer le nombre de carreaux nécessaire. Pour ce calcul, vous ne tenez pas compte des joints et des coupes. Ajoutez simplement à la surface à carreler, au minimum, 5 % pour une pose droite et 10 % pour les poses obliques ou alternées. Vous obtenez alors le nombre de m² de carreaux à acheter.
-Poser à blanc : avant de coller, positionnez les carreaux à blanc, c’est-à-dire sans colle. Commencez par tracer vos grands axes perpendiculaires. Débutez à partir du point – central ou non – que vous avez défini en réalisant le calepinage dans le souci de minimiser les pertes.
Exemple : la pose de diagonale en carrelage
Le tracé débute, comme celui de la pose droite, par des axes perpendiculaires. On place le premier carreau pile au centre, là où les axes se coupent, et pointes sur les lignes.On trace ensuite les diagonales de chaque côté du carreau, en posant à blanc jusqu’aux murs. Cette pose demande tout autant de minutie pour l’alignement des carreaux que la pose droite. Très en vogue aujourd’hui, la pose en diagonale est utilisée pour agrandir une pièce. Côté déco, à partir d’un même format de carreau, on peut jouer avec les couleurs et créer des motifs.